17.07.2019
C’est la capitale de la province du Nord-Kivu où la plupart des 1 650 décès ont eu lieu depuis le début de l’épidémie. Il est situé près des frontières avec le Rwanda et l’Ouganda, où un premier cas vient d’être signalé. Ceci est considéré comme un développement potentiellement inquiétant car la plupart des localités de cette épidémie étaient auparavant plus éloignées. Certains facteurs sont rassurants, tels que les efforts nationaux et internationaux menés depuis des mois, l’infrastructure, l’équipement et le personnel spécialement formé aux niveaux national et international. La population est bien consciente des précautions : éviter les contacts avec les personnes qui ont ou ont eu la maladie, notamment défuntes et la consommation de viande de brousse. Il existe également un vaccin efficace et plus de 3 000 agents de santé (le groupe le plus touché par le risque) à Goma ont été vaccinés. Malheureusement, la poursuite des troubles civils reste une préoccupation majeure, puisque, depuis janvier, 198 attaques contre des installations de santé ont eu lieu, faisant 7 morts et 58 blessés, dont deux dirigeants de communauté récemment.
La recommandation actuelle d'Europ Assistance est d'éviter tout déplacement dans l'est de la RDC à moins que ceux-ci ne soient directement impliqués dans la lutte contre l'épidémie. Pour ces derniers, une vaccination systématique doit être envisagée. Aucune restriction n'est recommandée aux pays voisins. Il est recommandé de contrôler les passagers sur tous les vols internes et les vols internationaux, à la fois pour protéger les voyageurs et éviter toute diffusion du virus.
Plus d'informations sur la République démocratique du Congo : dangers, risques sanitaires, vaccins, médicaments, numéros d'urgence et climat.
