Europ Assistance annonce aujourd'hui les résultats internationaux de la 1ère édition de l'enquête « Sustainable Living @Home ». L'enquête a été menée en août 2023 par Adwise, une société d'études de marché spécialisée, auprès de 7 000 personnes issues de 7 pays d'Europe : Allemagne, Autriche, Belgique, Espagne, France, Italie et Portugal. Cette enquête analyse les attitudes et les habitudes des Européens en matière d'environnement.
Florent Guillaume, Directeur de la ligne métier Assistance aux Personnes du groupe Europ Assistance : « L'habitation contribue largement au changement climatique et les questions environnementales modifient la perception des Français. A travers cette enquête « Sustainable Living @Home », nous avons observé une très forte volonté des Français de réduire leur empreinte carbone mais aussi un besoin d'être accompagnés, à la fois pour comprendre comment opérer ce changement et pour se protéger contre les conséquences de plus en plus graves des événements climatiques.
Olivier du Besset, Directeur de la ligne métiers Automobile, Habitation et Santé d’Europ Assistance France ajoute : « Les résultats de cette étude confirment que les Français sont préoccupés par les conséquences des évènements climatiques sur leur habitat. Chez Europ Assistance, nous sommes mobilisés pour enrichir nos offres existantes pour que nos clients soient mieux protégés et qu’ils bénéficient d’un accompagnement renforcé lorsqu’un tel évènement les touche ».
Les Français, comme les Européens, se déclarent très préoccupés par l’environnement (78%)
Avec les confirmations successives des rapports du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) et l'expérience des catastrophes naturelles de ces dernières années, les Français ont pris conscience de l’impact de l’activité humaine sur le climat : la préoccupation environnementale en général est forte chez les Français, (78%, comme la moyenne européenne) et concernant notamment leur domicile (75%, vs 76% pour la moyenne européenne).
A noter toutefois, une préoccupation beaucoup plus élevée dans les pays du sud de l'Europe comme l'Italie (89 %) que dans les pays du nord comme l'Allemagne (73%).
Les Français, plus que les autres Européens, considèrent que la rénovation de leur logement est importante : plus de la moitié des Français interrogés (56%) déclarent avoir commencé à mettre en place une isolation ou une rénovation de leur logement (55%).
Il y a une perception inégale de la nécessité d'agir :
Les Italiens, les Autrichiens et les Portugais sont les plus sensibles et les plus susceptibles de considérer les actions écologiques à leur domicile comme « importantes », notamment :
- les actions « essentielles » telles que la réduction de la consommation d'énergie, la gestion des déchets, la réparation des fuites et des appareils électroménagers dans la mesure du possible
- les actions « impactantes » liées à la transformation de l'habitat comme la rénovation, l'isolation des murs, de la toiture, l'installation de régulateurs de débit d'eau, etc.
Les Espagnols sont plus enclins à mettre en œuvre de nombreuses actions pour réduire leur empreinte écologique chez eux, notamment via l'installation d'énergies renouvelables (29% vs 23% pour l'échantillon total).
Étonnamment, les Allemands et les Belges semblent être relativement moins impliqués dans les actions écologiques visant à réduire l'empreinte de leurs domiciles. Seuls 65% des Belges interrogés se sentent préoccupés par leur empreinte carbone en général et 72% pour les Allemands (contre 78% pour l'ensemble de l'échantillon).
Un niveau d'engagement inégal envers l’écologie au domicile
Globalement, les attitudes des Français se répartissent en 5 groupes, du plus au moins impliqué :
- Les “Verts Engagés” (15% vs 16% des Européens) sont de loin les plus concernés par la cause écologique, tant au niveau de leurs comportements que des actions qu'ils ont entreprises ou prévoient de mener. Ils considèrent que toutes les attitudes « vertes » sont importantes. Dans ce combat, ils sont autant motivés par l'aspect financier que par l'envie de sauver la planète. Ils déclarent connaître la réglementation en vigueur (DPE, gel des hausses de loyer pour les “passoires énérgétiques"...).
- Les “Verts Economes” (15% vs 19% des Européens) sont particulièrement intéressés par la réduction de leur consommation d'énergie. Ils sont motivés par l'aspect financier, mais aussi par une conscience environnementale.
- Les” Verts Sobres” (37% vs 36% des Européens) sont très soucieux de leur empreinte écologique : ils adoptent déjà différents comportements « anti-gaspillage » (recyclage, réduction de la consommation d'énergie et des déchets, réparation des fuites et des appareils, etc.). Cependant, ils sont assez critiques à l'égard des institutions publiques et privées lorsqu'il s'agit de les soutenir. S'ils n'ont aucun doute sur l'utilité des normes et réglementations obligatoires, qu'ils connaissent peu, ils estiment que ces entités apportent peu de soutien, notamment en termes d'aides financières ou pratiques comme l'accès à un réseau d'artisans de confiance.
- Les “Technos” (20% vs 16% des Européens) sont plutôt détachés de la lutte écologique, ils ont adopté peu d'attitudes « vertes ». Ils misent davantage sur les nouvelles technologies pour réduire leur empreinte écologique : applications économes en énergie, bornes de recharge pour véhicules électriques, entretien des appareils électroménagers via la vidéo-assistance. Bien qu'ils connaissent les réglementations mises en place en Europe, ils restent perplexes quant à leur application.
- Les “Contraints” (13% comme les Européens) se disent peu préoccupés par leur empreinte écologique et se concentrent principalement sur des actions basiques. Motivés principalement par les économies financières à réaliser, ils adoptent peu d'attitudes « vertes » et restent perplexes face aux normes et obligations mises en place par les institutions, réglementations qu'ils ne connaissent pas.
Les Français, préoccupés par la planète et leur habitation
Les Français ne sont pas seulement préoccupés en général par le changement climatique. Ils s’inquiètent de l'impact du changement climatique sur leur logement : 71% se sentent concernés par l'exposition au risque climatique pour le logement dans lequel ils vivent (vs 68% des Européens) et 84% d'entre eux considèrent que la protection contre le risque climatique est un facteur important dans le choix d'une assurance habitation.
Ils comptent sur les assureurs pour être protégés financièrement et s'attendent également à des services fiables en cas d’évènement climatique, en particulier le relogement en cas de sinistre rendant le domicile inutilisable et la réparation des dommages causés qui sont les 2 services les mieux notés par les Français parmi les 10 proposés dans l'enquête.
La plupart des Français privilégient des comportements écologiques faciles à mettre en œuvre
Les Français ont tendance à se concentrer sur ce qu'ils peuvent faire, les actions vertes faciles à mettre en œuvre sont plébiscitées.
Beaucoup d'entre eux déclarent déjà avoir pris des mesures : le recyclage des déchets (85%), la réduction de la consommation d'énergie (84%), la réduction des déchets (84%), la réparation des appareils lorsque cela est possible (76%) et la réparation des fuites (78%) sont les actions les plus couramment mises en œuvre.
Ils font le choix de la durabilité : 74% des Français interrogés préfèrent réparer un appareil électroménager cassé plutôt que d'en acheter un nouveau. Leur deuxième service préféré, parmi tous ceux répertoriés dans l'enquête, est d'accéder à un « service de réparation d'urgence d'appareils électroménagers en cas de panne et mise à disposition d’un artisan qualifié » (après le service permettant d’obtenir des conseils sur les subventions).
Les Français optent pour des actions qui permettent d’économiser de l’argent et délaissent les solutions plus efficaces mais plus coûteuses
La sauvegarde de la planète n'est pas le seul moteur des comportements écologiques. En effet, les économies financières sont la première motivation (61% de la population française, score le plus haut parmi les pays interrogés, et une moyenne européenne de 57%), devant la sauvegarde de la planète (46%, comme pour les Européens).
Le maintien de la valeur de leur logement est un autre élément fort (33%), en France mais également en Allemagne et en Autriche. Cependant, seule une minorité a demandé un diagnostic énergétique de son logement (40%).
Enfin, les taux de mise en œuvre des actions écologiques chutent drastiquement pour des actions plus coûteuses comme l'isolation des maisons (56%) ou l'installation d'énergies renouvelables (36 %), en partie à cause d'un manque de connaissances sur les solutions existantes et les subventions : par exemple, bien que 84 % des Français considèrent qu'il est important d'isoler leur logement (murs, portes et toits), seuls 14% envisagent de le faire.
Enfin, les Français et les Européens attendent davantage de soutien de la part des institutions privées et publiques pour adopter des comportements plus écologiques
Notre étude montre que les Français interrogés ne se sentent pas assez soutenus par les institutions publiques (54%) ou par les assureurs (59%) dans la lutte contre les changements climatiques.
Cette perception d'un manque de soutien pourrait s'expliquer par le fait que les Français ressentent un écart entre la nécessité de réduire les émissions de CO2 en respectant les réglementations associées et leur capacité à le faire sans soutien des pouvoirs publics.
Bien que 86 % des Français (vs 88% des Européens) pensent que les obligations et les normes écologiques sont utiles, 31 % pensent qu'elles ne sont pas réalisables sans aide financière (vs 34% des Européens). La France et les pays du sud de l'Europe (Italie, Espagne, Portugal) sont les plus attachés à se conformer à des réglementations qu'ils jugent utiles, réalistes et parfois urgentes. En Allemagne et en Belgique, à l’inverse, les réglementations sont perçues comme moins nombreuses à être utiles et réalisables.
De plus, les Français déclarent avoir un manque de connaissances sur les solutions et les subventions existantes. Une meilleure information concernant les aides financières publiques pourrait contribuer à un changement majeur, notamment pour accélérer la mise en œuvre d'actions « coûteuses et à fort impact ».
L'étude révèle que les Français et les Européens sont à la recherche de conseils sur la manière d'obtenir des subventions. Parmi une liste de 5 services à noter, « Recevoir des conseils pour obtenir des subventions » a été classé #1 en France, Belgique, Italie, Portugal et Espagne et #2 global en Europe (juste après « Réparation d'appareils électroménagers »).
Les Français hésitent à aller plus loin : la priorité, pour les pouvoirs publics et les acteurs du secteur privé tels que les compagnies d'assurance est désormais de définir des réponses pertinentes.
Une occasion de s'engager collectivement dans des solutions concrètes pour réduire les émissions de CO2
Les institutions publiques et privées ont un rôle à jouer dans la transition écologique. En particulier les assureurs qui sont perçus comme les premiers protecteurs des habitations contre le risque climatique (65%) bien au-dessus des services publics (20%). Score identique pour les Européens. Les assureurs peuvent également répondre à un besoin important des Français en matière de réparation, de conseils sur les subventions ou d'informations sur un mode de vie plus durable.
Pour toutes ces raisons, Europ Assistance se veut le partenaire des assureurs responsables et engage un dialogue avec ses partenaires sur l'urgence climatique.
Téléchargez la synthèse de l'étude
Méthodologie : L'étude sur L'habitat durable "Sustainable Living at Home" d'Europ Assistance menée par Adwise a été réalisée dans 7 pays : Italie, France, Espagne, Allemagne, Autriche, Portugal et Belgique. Pour chacun de ces pays, 1000 personnes de plus de 18 ans ont répondu à un questionnaire en ligne d’une durée de 20 minutes. L'enquête a été réalisée de mi-juillet à mi-août 2023 et porte sur les intérêts et les attentes des européens en matière d’habitat durable.
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À propos d'Adwise
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