Fièvre africaine à tiques : Transmise par les morsures de tiques. Les symptômes (cf. fièvre, maux de tête, douleurs musculaires) se développent généralement dans les deux semaines suivant une morsure de tique. Certaines personnes développent une plaie rouge avec un centre sombre à l'endroit de la morsure. Le risque d'infection est avéré en zones rurales, toute l'année, dans tout le pays, plus particulièrement entre avril et septembre.
Grippe aviaire H5N1 : se transmet par contact direct avec les volailles, les oiseaux et les excréments d'oiseaux. Les symptômes de la grippe H5N1 chez l'homme sont généralement sérieux, notamment une forte fièvre, une toux et un essoufflement. Le risque d'infection humaine par la grippe aviaire H5N1 est généralement faible, plus élevé pour les personnes ayant des contacts fréquents avec des oiseaux sauvages et/ou des volailles vivantes ou récemment mortes.
Chikungunya : Transmis par la piqûre d'un moustique infecté, principalement pendant la journée. La prévention des piqûres est essentielle. Les symptômes comprennent généralement de la fièvre, des douleurs articulaires, des douleurs musculaires, des maux de tête et des éruptions cutanées. Les symptômes apparaissent généralement trois à sept jours après la piqûre. La plupart des personnes se rétablissent en une semaine, mais les douleurs articulaires peuvent parfois persister pendant des mois. Le risque existe toute l'année, dans tout le pays.
Choléra : Transmis par l'eau ou des aliments contaminés. Les poissons et crustacés crus provenant d'eaux contaminées sont susceptibles d'être infectés. La plupart des personnes infectées par le choléra ne présentent aucun symptôme ou seulement une légère diarrhée. Cependant, environ un patient infecté sur 10 développe un choléra sévère et présente des symptômes divers (cf. diarrhée abondante et aqueuse, vomissements, rythme cardiaque rapide, faible pression sanguine, crampes musculaires, agitation, irritabilité). Les symptômes apparaissent généralement deux à trois jours après l'exposition.
Fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHC) : Transmise par la morsure d'une tique infectée, ou par l'exposition à du sang ou à des tissus contaminés provenant d'animaux ou d'humains infectés. La prévention des morsures de tiques est essentielle. Les symptômes (cf. fièvre, douleurs au cou, sensibilité des yeux à la lumière, violents maux de tête, nausées, comportement confus ou agressif, douleurs abdominales, saignements dans la peau, la bouche et les organes internes) apparaissent un à neuf jours après l'exposition. Il n'existe pas de vaccin pour prévenir l'infection par la FHCC. Le risque d'infection existe toute l'année, dans tout le pays, mais est plus élevé entre novembre et avril en zones rurales.
Dengue : Transmise par la piqûre d'un moustique infecté, principalement pendant la journée. La prévention des piqûres est essentielle. Parmi les divers symptômes de la dengue, relevons notamment : apparition soudaine de la fièvre, maux de tête sévères, douleurs derrière les yeux, douleurs musculaires et/ou articulaires, éruptions cutanées, ecchymoses faciles, et/ou saignement du nez ou des gencives. La fièvre et les autres symptômes apparaissent généralement de façon brutale quatre à sept jours après la piqûre. Certaines personnes ne présentent aucun symptôme. Le risque d'infection existe toute l'année, dans tout le pays.
Hépatite A : Transmise par les aliments et l'eau contaminés. L'hépatite A ne provoque pas toujours de symptômes. S'ils surviennent, les symptômes apparaissent deux à six semaines après l'exposition et comprennent de la fièvre, des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales, de la fatigue, des urines foncées, une perte d'appétit, des douleurs articulaires et une jaunisse. Risque élevé à Djibouti.
Hépatite B : Transmise par le sang et les fluides corporels infectés, et efficacement prévenu par la vaccination. Une urgence médicale ou dentaire inattendue peut mettre en danger le voyageur non vacciné. Adoptez des pratiques sexuelles sûres et veillez à ce que les procédures médicales, les tatouages ou les piercings soient effectués avec du matériel stérile. Les symptômes sont les suivants : fièvre, nausées, vomissements, douleurs abdominales, fatigue, urines foncées, perte d'appétit, douleurs articulaires et jaunisse. Risque élevé à Djibouti.
Hépatite E : Transmise par les aliments et l'eau contaminés. Les symptômes apparaissent deux à huit semaines après l'exposition et comprennent de la fièvre, des nausées, des vomissements, des douleurs abdominales, une urine foncée, des douleurs articulaires et une jaunisse.
LE VIH/SIDA : Transmis par le sang et les fluides corporels infectés. Adoptez des pratiques sexuelles sûres et veillez à ce que les procédures médicales, les tatouages ou les piercings soient effectués avec du matériel stérile. Dans les 2 à 4 semaines suivant l'infection par le VIH, de nombreuses personnes présentent un syndrome grippal comprenant de la fièvre, des ganglions enflés, des maux de gorge, des éruptions cutanées, de la fatigue, des douleurs musculaires et articulaires et des maux de tête. Ces symptômes, également appelés syndrome rétroviral aigu (SRA), peuvent durer de quelques jours à quelques semaines. L'infection évolue ensuite vers un stade de latence clinique et, au stade avancé, vers le SIDA (syndrome d'immunodéficience acquise).
Leishmaniose : Transmise par les piqûres de mouches. Le risque est le plus élevé du crépuscule à l'aube. La leishmaniose cutanée est la forme la plus courante d'infection par Leishmania. Elle provoque des lésions cutanées généralement indolores. La leishmaniose viscérale est la deuxième forme la plus courante ; les symptômes typiques sont une forte fièvre, une perte de poids importante, un gonflement de la rate et du foie et une anémie. Si elle n'est pas traitée, cette forme de leishmaniose est possiblement mortelle en deux ans.
Paludisme : Transmis par les piqûres de moustiques. Les symptômes du paludisme comprennent le plus souvent de la fièvre, des frissons, des maux de tête et des douleurs corporelles, des nausées et des vomissements, ainsi qu'un malaise général. Ces symptômes apparaissent généralement 10 à 28 jours après la piqûre d'un moustique infecté. Toutefois, on a signalé des cas où les symptômes ont commencé à se manifester dès le septième jour et jusqu'à un an après. Des médicaments préventifs (prophylaxie) sont disponibles. Le risque d'infection est élevé dans tout le pays.
Rage : Transmise par la salive de mammifères sauvages ou domestiques infectés, généralement par une morsure ou une griffure. N'approchez pas les animaux inconnus. Les chiens errants constituent la principale menace dans les zones urbaines et rurales.
Schistosomiase : Transmise par de petites larves de parasites lors d'une exposition à des masses d'eau douce contaminées. Les symptômes comprennent une éruption cutanée qui démange, de la fièvre, des douleurs musculaires et de la toux. Sans traitement, la schistosomiase peut persister pendant des années et provoquer des douleurs abdominales, du sang dans les urines, des problèmes d'évacuation des urines, du sang dans les selles et une hypertrophie du foie.
Diarrhée du voyageur : Transmise par l'eau ou les aliments contaminés. Il s'agit de la maladie la plus courante chez les voyageurs, accompagnée de nausées, de vomissements, de fièvre, de selles sanguinolentes et/ou l'envie d'aller constamment à la selle malgré un tractus gastro-intestinal vide. Risque élevé à Djibouti.
Tuberculose : Transmise par les gouttelettes respiratoires émises par la toux ou les éternuements. Les personnes prévoyant un séjour prolongé effectueront un test cutané PPD pour se prémunir contre de futures infections suspectes. Les symptômes les plus courants sont des douleurs thoraciques, une mauvaise toux s'étirant sur plusieurs semaines et l'expectoration de sang et/ou de crachats. Certaines personnes présentent également des frissons, une perte de poids, de la fièvre, une faiblesse, des sueurs nocturnes et une perte d'appétit. Risque moyen à Djibouti.
Fièvre typhoïde : Transmis par le lait, l'eau et les aliments contaminés. Les poissons et crustacés crus provenant d'eaux contaminées sont susceptibles d'être infectés. Les symptômes de la fièvre typhoïde comprennent généralement de la fièvre, des douleurs ou une gêne abdominale, des frissons et des courbatures, une faiblesse et une perte d'appétit.
Les installations médicales sont extrêmement limitées à Djibouti et pratiquement inexistantes en dehors de la capitale. Seuls quelques médecins s'occupent de la communauté des expatriés. Le principal hôpital de la ville de Djibouti est l'hôpital Peltier mais ses installations sont datées. La plupart des médecins et des hôpitaux exigent un paiement en espèces. Il y a peu d'établissements de santé en dehors des grands centres urbains et la plupart n'offrent que des traitements d'urgence immédiats et temporaires destinés à stabiliser les patients. Les services d'ambulance et d'intervention médicale d'urgence sont également carenciels et souffrent généralement d'un manque d'équipement adéquat et de personnel qualifié. Les blessures et les cas médicaux graves sont susceptibles de nécessiter une évacuation aérienne vers un pays disposant d'installations médicales plus avancées.
La disponibilité des produits pharmaceutiques est limitée à Djibouti ; certains médicaments sur ordonnance peuvent être en pénurie. Lorsqu'ils sont disponibles, les produits pharmaceutiques sont généralement coûteux. En règle générale, le personnel des pharmacies n'est pas pleinement qualifié concernant les médicaments et les voyageurs doivent s'assurer qu'ils reçoivent les bons médicaments. Les voyageurs étrangers doivent également s'assurer qu'ils transportent des quantités suffisantes de tout médicament prescrit afin de pallier aux retards et à l'indisponibilité éventuelle dudit médicament dans le pays.
La consommation de l’eau du robinet peut être dangereuse pour la santé, en particulier en zones rurales. N'utilisez que de l'eau en bouteille, bouillie ou purifiée pour boire et cuisiner. N'utilisez pas de glaçons fabriqués à partir de sources d'eau non purifiée. Ne mangez que des aliments bien cuits et servis chauds, ou des fruits et légumes que vous avez nettoyés et épluchés ; évitez les salades. Ne consommez que du lait et des produits laitiers pasteurisés, ou utilisez du lait en poudre ou en conserve et des fromages fondus. Évitez les vendeurs ambulants et les établissements alimentaires non réglementés.
Un certificat de vaccination contre la fièvre jaune est exigé des voyageurs en provenance d'un pays où le risque de transmission de la maladie existe.
Fièvre jaune : Vaccination requise
Djibouti n'est pas considéré comme un pays à risque pour la fièvre jaune. Néanmoins, la vaccination est obligatoire à l'arrivée pour tous les voyageurs âgés d'un an et plus ayant visité ou transité par l'aéroport d'un pays présentant un risque de transmission de la fièvre jaune. Une seule dose du vaccin contre la fièvre jaune est valable à vie.
Test de dépistage du VIH
Aucune restriction connue.
Vaccinations recommandées pour les voyages à Djibouti
Les voyageurs doivent s'assurer qu'ils ont reçu les vaccinations de routine ainsi que les rappels. Vous devriez consulter un professionnel de la santé au moins quatre à six semaines avant le voyage. Les voyageurs doivent s'assurer qu'ils ont reçu les vaccinations de routine ainsi que les rappels. Les vaccins de routine comprennent les vaccins contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR), la diphtérie, le tétanos et la coqueluche, la varicelle, la polio et le vaccin annuel contre la grippe. Les voyageurs devraient envisager de se faire vacciner contre le COVID lorsqu’un vaccin est disponible, même si le pays de destination ne l'exige pas.
Choléra Recommandée pour les personnes séjournant en zone endémique ou en cas d'épidémie actuelle, sauf contre-indication. Pas disponible dans tous les pays. Le vaccin anticholérique ne remplace pas le lavage soigneux des mains à l'eau et au savon, le respect d'une bonne hygiène personnelle et les précautions concernant la nourriture et l'eau. Il existe deux formulations de vaccin anticholérique utilisant des souches différentes. Tous deux sont administrés par voie orale et doivent être pris à sept ou quatorze jours d'intervalle. La protection peut être attendue une semaine après la primo-vaccination. Des doses de rappel sont recommandées après deux ans.
Hépatite A Recommandée pour la plupart des individus, sauf contre-indication, en deux doses administrées à six mois d'intervalle pour une protection durable. Si la série complète est espacée de six à 12 mois, le rappel n'est pas nécessaire. Une seule dose offre généralement une protection suffisante à un adulte en bonne santé pour les voyages internationaux. La vaccination assure une certaine protection en quelques jours, mais elle devrait idéalement être administrée au moins deux semaines avant le voyage.
Hépatite B Recommandée pour la plupart des individus, sauf contre-indication, en trois doses administrées sur une période de six à 18 mois, en fonction de l'âge du receveur et de ses antécédents de vaccination.
Rage Sauf contre-indication, vaccination recommandée pour les personnes dont les activités les mettent en contact direct avec des chiens, des chauves-souris et d'autres mammifères, aux voyageurs et expatriés de longue durée et aux enfants. La vaccination pré-exposition nécessite trois doses administrées sur une période de 28 jours. La vaccination post-exposition est toujours nécessaire en cas d'exposition potentielle à la rage, mais un cycle complet de vaccination pré-exposition réduit la durée du traitement post-exposition et élimine le besoin d'immunoglobulines antirabiques, qui peuvent être rares dans de nombreuses régions. La rage a été signalée à Djibouti ; la plupart des voyageurs sont donc à risque. Les chauves-souris sont susceptibles d'être porteuses de la rage.
Tuberculose Non disponible dans tous les pays. La vaccination par le BCG (vaccin contre la tuberculose) donnera un résultat "faux positif" au test cutané de la tuberculose. Si vous recevez ce vaccin, demandez un autre test de tuberculose. Le vaccin est généralement recommandé pour les personnes de moins de 35 ans non vaccinées, dont le test cutané à la tuberculine est négatif, qui prévoient des séjours prolongés dans des zones fortement endémiques, et plus particulièrement pour les personnes travaillant dans le secteur de la santé, dans des prisons ou dans des installations pour animaux. La protection à court et à long terme du vaccin BCG est très variable selon les individus. Le vaccin BCG est administré une fois, sans rappel nécessaire.
Fièvre typhoïde Recommandée pour la plupart des individus, sauf contre-indication, notamment celles visitant des amis ou de la famille dans des zones endémiques, celles en contact avec une personne infectée, les jeunes enfants, les voyageurs en séjour prolongé et les personnes séjournant dans des zones où l'hygiène est sujette à caution. Disponible en formulations injectables et orales (entre deux et quatre doses, selon la formulation et les antécédents de vaccination du receveur). Une vaccination de rappel est nécessaire tous les deux ou cinq ans, selon la formulation. La dernière dose doit être administrée au moins une semaine avant le voyage.
A Djibouti, vous pouvez appeler la police en composant le 17 et les pompiers en composant le 18.
Police : 17 ; pompiers: 18
Le climat est tropical, aride et chaud. La chaleur est importante de mai à octobre et la saison chaude peut être éprouvante. Les mois de mai et septembre sont très humides. Il n'y a pas de saison des pluies.
La meilleure saison pour visiter Djibouti reste la saison sèche, de mi-octobre à mi-avril, lorsque les températures sont plus douces et oscillent aux alentours de 25°C. Le climat dans le massif de Goda est agréable toute l'année.